Immobilier professionnel et bien-être au travail
La qualité de vie au travail (QVT) devient un axe d’amélioration incontournable chez les entreprises en phase de recrutement. Quels sont les critères concrets qui permettent d’évaluer le bien-être au travail et comment adapter ses locaux professionnels en conséquence ?
La QVT, un critère qui gagne en puissance
Les salariés sont toujours plus nombreux à placer la quête de sens et le bien-être au travail devant d’autres critères comme la rémunération ou la taille et la réputation de l’entreprise.
La QVT n’est pas qu’une affaire de ressenti. Elle repose sur des critères très concrets qui contribuent à améliorer le confort, à favoriser les échanges et à offrir un cadre de travail stimulant. Selon les données remontées par différents sondages menés sur le sujet, il apparaît que la QVT n’est qu’un critère dans la nouvelle grille de lecture des jeunes talents disponible sur le marché du travail.
Les salariés qui valorisent la qualité de vie au travail sont généralement plus sensibles aux valeurs de l’entreprise. Ils recherchent des acteurs investis sur les questions environnementales et sociétales. Ils sont même prêts à s’engager dans ces différentes missions en plus de celles prévues par le poste. Cela répond à la quête de sens au travail, identifiée chez une part croissante des employés.
Les entreprises doivent donc avancer sur ces deux fronts, pour recruter, mais aussi pour conserver leurs meilleurs éléments.
Comment améliorer ses locaux pour favoriser la QVT ?
Plusieurs critères peuvent améliorer la QVT, depuis les aménagements simples et malins, jusqu’aux plus gros travaux. Ici, nous allons nous pencher sur 3 critères de base pour bien démarrer : le confort thermique, l’acoustique et la qualité de l’air.
Un coup d’œil au DPE
Le DPE est remis à l’entreprise au moment de la vente ou dans le cadre de la location d’un local professionnel. Cette évaluation comporte des informations cruciales pour le confort des collaborateurs et les finances de l’entreprise. Une mauvaise isolation thermique conjuguée à une climatisation vétuste promet une atmosphère étouffante et une facture d’énergie particulièrement salée à la fin de l’été. Le même principe vaut pour l’inconfort thermique et les consommations de chauffage excessives en hiver.
Renforcer le confort acoustique
Les nuisances sonores sont une autre source d’inconfort très répandue sur les lieux de travail. On pense aux secteurs du BTP et à l’industrie, où les employés subissent des décibels allant bien au-delà des seuils de tolérance pour l’oreille humaine. Les collaborateurs qui travaillent dans les bureaux ne sont pas non plus épargnés. Dans les environnements mal isolés et mal pensés, ces salariés souffrent de maux de tête et rapportent des difficultés à se concentrer à cause de nuisances sonores continues, même si elles sont de faible intensité.
Penser à la qualité de l’air
La qualité de l’air devient un critère de plus en plus familier du grand public. Nous passons l’essentiel de notre temps éveillé sur notre lieu de travail. Il est donc naturel que les salariés s’intéressent à la qualité de l’air qu’ils respirent au quotidien dans les locaux de l’entreprise. Dans le neuf, ces critères sont pris en compte dès la conception. Si vos bureaux ont été aménagés dans un immeuble ancien, faites un diagnostic et relevez les différentes pistes d’amélioration envisageable.