Comment séparer son salon séjour sans cloisonner ?

Distinguer le séjour de la salle à manger, créer un bureau ou un coin lecture… La séparation du salon en deux se fait parfois au prix d’une sensation de rétrécissement, de confinement et de perte de luminosité. La cloison séparative classique a évolué pour répondre aux nouveaux besoins d’aménagements, plus qualitatifs et souvent temporaires. Voici comment les mettre en œuvre pour séparer son séjour sans le cloisonner. 

1 – Définir clairement ses attentes d’aménagement 

Plusieurs attentes peuvent motiver la création de deux espaces distincts dans la salle de séjour. Lorsque plusieurs individus partagent la même habitation et donc le même salon, le cumul des activités peut vite devenir cacophonique.  La télévision, la console de jeux ou encore le billard ne sont pas toujours compatibles avec les activités de lecture ou de détente silencieuse.  

Par ailleurs, dans nombre de logements, la pièce de vie principale cumule les fonctions de salon, de salle à manger et de salle de réception. Ce qui signifie que si des invités sont attendus, le séjour n’est plus disponible pour ses autres usages. Une autre attente se fait particulièrement prégnante depuis la généralisation du télétravail : la création d’un espace de bureau. Avec, cette fois-ci, la nécessité d’aménager un lieu réellement isolé du reste du salon.  

Chaque cas de figure implique un degré de séparation et un type de cloisonnement spécifique. La séparation entre l’espace salle à manger et l’espace salon peut être simplement suggérée par des subtilités décoratives ou des petits aménagements sans travaux. Il n’en va pas de même avec la création d’un espace de travail ou lorsqu’il s’agit de séparer un espace d’activités bruyantes et festives d’une zone de cocooning.  

2 – Adopter une solution de séparation appropriée 

Les séparations symboliques, entre le salon et la salle à manger ou entre l’espace high-tech et l’espace cozy, peuvent être signifiées avec des éléments simples et pratiques. La bibliothèque séparative en est le parfait exemple. Le meuble est utile, puisqu’il sert à l’entreposage des livres, des bibelots, des accessoires pratiques et autres objets décoratifs. La manipulation est aisée, et la séparation peut évoluer selon les besoins des habitants. Avec d’autres solutions comme les séparateurs végétaux, l’esthétique se substitue à l’aspect pratique, mais les caractéristiques générales sont les mêmes. Il s’agit de trouver un élément mobile suffisamment imposant pour redessiner les lignes du salon, mais assez aérien pour éviter l’effet de cloisonnement.  

Pour aller plus loin, la cloison séparative peut s’étendre du sol au plafond ou présenter des propriétés spécifiques d’absorption acoustique. L’installation peut être définitive ou amovible. Ainsi, un besoin ponctuel d’espace professionnel supplémentaire pourra être adressé avec une paroi insonorisée permanente ou une cloison acoustique mobile. 

Si la pièce ne présente que peu d’ouvertures, l’ajout de cloisons risque de la priver en partie de lumière naturelle. L’installation de panneaux coulissants ou de shojis et la mise en œuvre d’une verrière sont deux solutions parfaitement adaptées à ce cas de figure. Dans le premier cas, la pièce pourra être isolée uniquement lorsqu’elle est utilisée, puis rouverte en journée pour laisser la lumière traverser la pièce. Dans le second cas, aucune paroi opaque ne fait obstacle au passage de la lumière naturelle.    

3 – Appuyer la séparation par un mobilier et une décoration différenciés 

Une fois le défi de la séparation relevé, il ne reste plus qu’à souligner les différents usages des nouveaux espaces par quelques touches décoratives. La distinction peut reposer sur le choix des matériaux avec, par exemple, l’emploi d’un mobilier métallique dans le salon et du bois dans le coin lecture et bibliothèque. Les revêtements de sol différenciés viennent définitivement appuyer la séparation, au même titre que les couleurs des peintures appliquées sur les murs. Il est également possible de jouer sur la couleur des tissus d’ameublement au niveau des canapés, des chaises, mais aussi des rideaux, si le séjour comprend plusieurs fenêtres.